La rencontre de ce soir portait principalement sur 2 thèmes intéressants: la tolérance à l’école et les devoirs à la maison.
La tolérance à l’école
Une maman a utilisé la possibilité offerte sur ce site internet pour amener une question intéressante.
En résumé cette maman voit bien ce qui est mis en place à l’école pour les enfants à problème « diagnostiqué » comme la dyslexie ou les troubles du comportement mais elle se demande comment on pourrait améliorer la perception des enfants et des professeurs sur des enfants non « diagnostiqués » et qui rencontrent eux aussi des problèmes avec leurs copains de classe ou leur enseignant(e).
Une longue discussion avec la directrice et les parents présents nous ont amené à la réponse suivante: chaque situation est particulière et il est très difficile de donner une réponse générique.
La directrice nous a rappelé à plusieurs reprises que sa porte est ouverte pour ce genre de problème et que chaque « cas » est discuté et pris en considération.
Une maman présente nous a confirmé que son enfant reçoit de l’aide alors qu’il n’a pas été diagnostiqué. Une enseignante présente nous a parlé de sa classe et des aménagements pour tout le monde comme le conseil de classe ou chacun peut s’exprimer, les billets de critique ou de félicitation. Les enfants cherchent des solutions ensemble lors d’un comportement inapproprié puis mettent cette solution à exécution. Par exemple, un enfant qui tape pour résoudre un conflit ne sera pas forcément victimisé et le comportement des autres enfants sera aussi remis en cause pour l’aider à se corriger.
Les devoirs à la maison
Après une courte introduction à l’aide d’un extrait de film sur YouTube
nous avons pu débattre de la question. Il est très vite apparu que la directrice de l’école de Sonceboz-Sombeval n’est pas une adepte invétérée des devoirs à la maison.
Elle nuance quand même sa réponse en parlant des différences entre les enfants devant l’apprentissage. Pour certains élèves les devoirs à la maison sont bénéfiques et nécessaires pour comprendre et assimiler la matière. Les devoirs devraient aussi être un moment de partage à la maison et non pas de stress 🙂
Un test dans une classe de Péry avec pratiquement 0 devoir avait bien perturbé les enfants et les parents.
Une réflexion générale sur les devoirs est déjà en cours au niveau Suisse, Les cantons suisses-allemands ont déjà adopté une nouvelle réglementation – LehrPlan 21 – qui reprend une partie du programme romand et définit des nouvelles règles, par exemple:
- grille horaire très semblable aux Romands
- pas de rapport d’évaluation jusqu’en 4H
- un temps de devoir défini par semaine:
- ~ 30 minutes en 3H et 4H
- 40 à 45 minutes de 5H à 8H
- 1h30 pour les 9H et plus
Les directions des écoles romandes se sont déjà réunies pour discuter de ces règles et une rencontre avec les enseignants est agendée au 5 décembre 2017.
Rien n’est encore décidé mais la tendance va très clairement dans le même sens que le LehrPlan 21. Reste à voir quand ces nouvelles règles pourraient entrer en vigueur.
Dans le registre des projets, une soirée spéciale pourrait aussi être organisée pour aider les parents à accompagner leur(s) enfant(s) pour les devoirs, leur donner quelques clés pour apprendre à apprendre.
Divers
- Un papa présent a posé une question concernant la fête des pères en disant que c’est un peu dépassé de ne faire que la fête des mères. La maitresse d’école enfantine a confirmé que sa classe faisait depuis quelques années déjà un cadeau aussi à la fête des pères mais ça reste évidement la décision de chaque enseignant(e) de préparer ou non un cadeau pour la fête des mères et/ou des pères.
- Nous avons aussi parlé de Tatout, école d’autoprotection, de prévention de la violence et de prise de confiance en soi. Il pourrait être intéressant de faire un sondage auprès des parents pour évaluer l’intérêt pour l’organisation d’un atelier, soit dans le cadre scolaire, soit dans le cadre du café-parents.